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Kamikaze à mi​-​temps

by Tomas Grand

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    « Tomas Grand vient de sortir Kamikaze à mi-temps, un très bel album grave, touchant, drôle, un album léché autant dans la musique que dans les textes.»
    Radio Télévision Suisse

    « …le kamikaze funambule,Tomas Grand, injustement boudé par le triomphe…»
    Le Courrier

    « Kamikaze à mi-temps est un petit bijou pour lequel nous avons eu un gros coup de coeur.»
    Le Chant Laboureur

    « Un des albums les plus aboutis que j’ai entendus cette année chez les chanteurs romands»
    Emmanuel Colliard, programmateur des
    Francomanis de Bulle dans le journal La Gruyère

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1.
Les loups s’effleurent Dans la réserve Ils tournent en rond Et puis s’énervent Je regarde fondre la glace J’avoue, j’avoue, Ca me tracasse Kamikaze à mi-temps Sommes-nous Kamikazes à mi-temps, Au pays du soleil brûlant ? Devant moi S’enfuit le serpent Qui me dit : On a fait notre temps. D’autres un jour Reviendront peut-être Mais pour l’instant La fête s’arrête Kamikaze à mi-temps Sommes-nous Kamikazes à mi-temps, Au pays du soleil brûlant ? «On coule !», «On coule !», Crie l’horizon Mais qui va payer l’addition On l’asticote A coups d’sulfates On file en douce A son fitness Kamikaze à mi-temps Sommes-nous Kamikazes à mi-temps, Au pays du soleil brûlant
2.
De ce bout de roche Tombé en pleine mer Je t’écris des mots Des mots sans colère De cette fille du Ciel Née d’une Déesse Je t’envoie mes rêves Ils parlent de toi Ici l’eau est rare C’est pourquoi l’on guette Du haut du vieux phare L’avis de tempête Dans combien de jours Dans combien de nuits Verrons-nous au port Entrer le «Symi» Je monte les marches M’élever un peu De là-haut peut-être J’éviterais le feu En bas l’air est si chaud Qu’il laisse sur ma peau Comme un souffle de toi Un souffle nouveau Dans quelques jours Dans quelques nuits Perdu en pleine mer Sur le pont du «Symi» Je quitterai cette île Je tournerai le dos A cette poignée de terre A mon ancien fardeau
3.
C’est dingue comme On nous bourre Les tympans, les mirettes Avec des histoires Pas très drôles Pas très chouettes Des images à gerber Qu’on peut plus oublier Ca s’bouscule sur les ondes Pour nous annoncer Qu’on va bientôt crever Qu’on va y laisser Nos envies de grandir Nos envies de sourire On est touché On est touché Touché coulé J’enfile mes godasses J’mets ma veste J’descends dans la rue Regarder passer les gens Au regard un peu triste En retard sur la piste J’m’assieds à une terrasse Prendre le temps Prendre un café Regarder passer ces gens Qui ne me voient même pas Est-ce que j’existe ou pas? On est touché On est touché Touché coulé Alors on s’agite Pour garder la frite Tenir coûte que coûte La tête hors de l’eau Pédaler en douce Dans un cagibi Ou courir sur place Seul devant sa glace S’inventer des rêves Qui nous servent de trêves Des rêves en papier Faut pas les mouiller Ne plus écouter Les marchands d’cafard Les vendeurs d’brouillard Qui veulent nous faire croire Qu’on… Qu’on est touché On est touché Touché coulé
4.
Latitude 05:56
J’ai ôté la camisole Celle qui me rendait si seul J’ai changé mon attitude Modifié ma latitude J’ai enfin baissé ma garde Laisser entrer ta lumière Puis j’ai soufflé un peu Pour enlever la poussière Passé à l’eau de Javel Quelques coins de ma mémoire J’en ai profité pour faire aussi, Aussi à fond les placards J’ai ôté ma camisole Celle qui me rendait si seul Libéré mes habitudes, Juste un peu Et reprendre de l’altitude
5.
Tous les matins je grave A la pointe du doigt Sur les vitres givrées Des noms que l’on efface J’arpente les trottoirs Pour y surprendre ta trace Je place des offrandes L’espoir d’un face à face Que c’est long de t’attendre Que c’est long de t’attendre Les nuits de pleine lune On m’aperçoit parfois Sautant de toit en toit Tenter de faire ta «une» Pour éviter la horde De ces chiens qui me hantent Des questions qui me mordent J’appuie sur la détente Que c’est long de t’attendre Que c’est long de t’attendre Et si parfois je pense Pouvoir t’apercevoir Entre deux silhouettes La folie qui me guette Je laisse alors aller La foule à son destin En espérant un jour Pouvoir croiser le tien Pouvoir croiser le tien Que c’est long de t’attendre Que c’est long de t’attendre
6.
Les mots 03:38
Y a des mots qu’on entend Qu’on n’reconnaît même plus De ces mots qu’on attend Qui n’sont jamais venus De ceux qu’on va chercher Dans des bouches inconnues Inconnues… Y a ces mots ravageurs Qui nous bouffent de l’intérieur Vaudrait mieux les mâcher Avant de les balancer ailleurs Faudrait les éduquer Avant de les larguer Les larguer… Puis y a les rescapés Ceux qu’on attendaient plus Qui reviennent un beau jour Trop longtemps à la rue De ceux qu’on osait plus Ceux qu’on voulait même plus entendre Voulait plus… Si c’est vrai comme on dit Que le silence est d’or Il est certain aussi Trop souvent il a tort Ceux qui n’font plus de bruit Sont souvent déjà mort Déjà mort…
7.
On rame 04:02
Elle descendait dans un hôtel Une plage en mer du Nord En espérant un jour qu’il Prenne une chambre dans son aile Pour éviter les bleus à l’âme On rame Elle s’inventait des amis Racontait combien ils étaient gentils Mais la nuit dans sa chambre Seule au lit elle se disait Pour éviter les bleus à l’âme On rame Assise sur la terrasse Le nez au fond de sa tasse En ajoutant une goutte de lait Elle savait qu’il viendrait jamais et s’disait Pour éviter les bleus à l’âme On rame Elle espérait la rencontre Le croiser dans un couloir Mais elle se serait serrée tout contre Le mur pour pas se faire voir Pour éviter les bleus à l’âme On rame Le séjour se déroulait Comme un long rendez-vous manqué Elle avait refermé Ses valises, voulait l’oublier Pour éviter les bleus à l’âme On rame Pour éviter les bleus à l’âme On rame Et les jours qui passaient Dans la bouche lui laissaient Un goût de rendez-vous salé Un goût de baiser manqué Pour éviter les bleus à l’âme On rame Pour éviter les bleus à l’âme On rame
8.
C’est une chanson, une de plus Pour savoir, pour savoir pourquoi Les gens aiment toujours un peu plus Le noir au blanc, au doux le violent Le violent, le violent,… Pourquoi l’chanteur Sur sa pochette Y fait toujours une gueule De lendemain d’fête C’est une chanson qui espère Un jour savoir, savoir un jour Pourquoi les gens préfèrent Au bruit de l’eau le bruit du fer Du fer, du fer,… Pourquoi l’chanteur Sur sa pochette Y fait toujours une gueule De lendemain d’fête C’est une chanson un peu triste Pour savoir, pour savoir pourquoi Y en a toujours qui s’excitent Sur des armes automatiques Tiquent, triquent,… Pourquoi l’chanteur Sur sa pochette Y fait toujours une gueule De lendemain d’fête C’est une chanson qui existe Pour savoir, pour savoir pourquoi Les gens aiment toujours un peu mieux L’avant au présent, au beau le creux Le creux, le creux,… Pourquoi l’chanteur Sur sa pochette Y fait toujours une gueule De lendemain d’fête
9.
On a eu nos rêves Qu’en avons-nous fait? Des souvenirs et des regrets Avant que l’on crève Saurons-nous jamais De quoi étions-nous vraiment faits? On a trop souvent Remis à demain Trop souvent changé de chemin On a oublié De se regarder Malgré les mouchoirs noués On loupe son train On trouve mille raisons De ne pas partir pour le front Eviter le pire Eviter l’affront Que nous laisse parfois Certains «non» On a eu nos rêves Qu’en avons-nous fait? Des souvenirs et des regrets Avant que l’on crève Saurons-nous jamais De quoi étions-nous vraiment faits? Refusons de croire Que tout se résume A lire dans le marc De vieilles amertumes Nos fuites en avant, Nos pas en arrière Dis-moi de là-haut, De quoi avons-nous l’air?
10.
Dans le train de nuit pour Nantes Qui remonte non sans mal la pente J’abandonne mon âme à ces rails Tenter d’oublier l’histoire qui déraille Dans le noir défilent en silence Sourdes et lumineuses, les villes de France Au fond de mon siège, je ne dors pas Et les ombres grises me parlent de toi Souvent, laissent en moi les gares L’illusion fragile d’un nouveau départ Au fond de mes songes, comme une entaille Simple et douloureux petit feu de paille Evitons d’inutiles représailles Puisque tout est signé à Versailles Dans le train de nuit qui m’emmène à Nantes J’arrive enfin en haut de la pente.
11.

credits

released May 4, 2012

Paroles & musiques : Tomas Grand
Arrangements : Tomas Grand,
Christian Guggenbühl

Enregistré, mixé et masterisé à Genève, au Gentle Area Studio,
par Christian Guggenbühl
et Tomas Grand entre le 29 septembre 2009
et le 5 avril 2012.

Voix, guitares, harmonica chromatique et
diatonique, programmations : Tomas Grand
Guitares (sur 5 et 10), basse électrique,
programmmations : Christian Guggenbühl
Contrebasse, buggle : Nicolas Dupraz
Piano, clavier, accordéon : Dominique Mudry
Batterie : Bertrand Blessing
Guitare dobro : Marc Athlan
Cor : Benoît Durand
Violons : Benjamin Midejean, Timothée Weiss
Alto : Agnès Jakab
Violoncelle : Beatrix Gyenes
Chœur sur On rame : Alison Montagrin

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Tomas Grand Geneva, Switzerland

A la fois lumineuses, graves et généreuses, les chansons de Tomas Grand touchent, questionnent ou font sourire. Les mots et les mélodies s’y rencontrent avec une élégante sincérité.

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